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Les Spectacles de la Foire.
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D
UBROCQ (Corneille), fils du précédent, né vers 1713, danseur de corde, faisait en 1728 et 1729 partie de la troupe de sauteurs dirigée par son père et par Antoine-François Teste. En 1738 il était engagé chez Restier, et en 1740 il faisait partie de la Grande troupe étrangère dirigée par la veuve Lavigne et Restier, et joua sur leur théâtre, le mercredi 3 février 1740, le rôle de Pierrot, valet de M. Laboutade dans les Dupes, ou Rien n'est dificile en amour, pantomime de Mainbray, et le 14 mars de la même année, le rôle de Pierrot dans la Fête anglaise, ou le Triomphe de l'Hymen, pantomime du même auteur,
(Dictionnaire det Théâtres, II, 546, 3J2, 542.)
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I
L'an 1729, le lundi 15» jour d'août, dix heures et demie du foir, en l'hôtel de nous, André Defacq, etc., a été amené par Nicolas Freffard, fergent du guet, un particulier âgé de 17 ans qui nous a dit fe nommer Corneille Du-brocq, fauteur et danfeur de corde, fils de Pierre Dubrocq, auflï fauteur et danfeur, demeurant avec fon père chez le fleur Benoit, concierge de la maifon du pavillon, faubourg St-Laurent, lequel Corneille Dubrocq ledit-Freffard nous a dit lui avoir été remis incontinent au corps de garde du faubourg St-Martin où il étoit arrêté et détenu.
Et à l'inftant eft comparu (ieur Henri Belline, fergent aux gardes Françoises, compagnie de Moncamp, demeurant faubourg St-Laurent chez le fleur Grenot, maître papetier : Lequel nous a dit qu'étant chez lui il lui a été donné avis que Charles Trézel, compagnon menuifier, fils d'Aimée Lefèvre, à préfent fa femme, et auparavant veuve de Jean-Baptifte Trézel, caporal dans le régiment des gardes, demeurant ledit Charles Trézel, fufdit, faubourg St-Laurent chez le fleur Duverger, menuifier, venoit d'être blelTé d'un coup d'épée au poignet du bras gauche et qu'il étoit au corps de garde de fa compagnie, près la grille de fer du faubourg St-Martin, avec un autre particulier prévenu de l'avoir blelTé ou d'être de la compagnie de celui qui l'avoit bleffê ; qu'il a êté à l'inftant auditeorps de garde où il a trouvé ledit Trézel et ledit Dubrocq, et ledit Trézel lui a dit-que c'étoit le père dudit Dubrocq qui l'avoit blelTé, pourquoi il a retenu ledit Dubrocq à fon corps de garde, et a envoyé chercher une efeouade du guet, laquelle étant venue il lui a remis ledit Dubrocq.
Eft auflï comparu ledit Charles Trézel, compagnon menuifier, demeurant fufdit faubourg St-Laurent : Lequel nous a dit que revenant incontinent
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